
Après de nombreux week-ends passés à travailler sur le chantier de leur future maison, Idalie et Pierre-Yves racontent leur aventure. Le couple s’est appuyé sur les compétences professionnelles de Pierre-Yves pour construire lui-même une bâtisse à ossature et bardage métalliques, qu’il habite aujourd’hui avec ses deux enfants. Toute la famille a mis la main à la pâte pour mener à bien ce projet extraordinaire. « Nous savions que nous devrions prendre plusieurs mois de notre vie sur nous, car il fallait avancer le chantier pendant les week-ends, mais nous étions déterminés. Mon ami a fait le gros du travail, aidé et soutenu par les enfants et moi comme nous le pouvions », raconte Idalie. Ce premier article se concentre sur la mise hors d’air et d’eau de la maison. Nous découvrirons la suite de l’aventure dans un second épisode.
Coup d’œil
Qui habite ici : Idalie, Pierre-Yves et leurs deux enfants, Asia et Léo
Emplacement : Mûr-de-Bretagne, Côtes d’Armor
Budget : 150 000 euros, hors terrain
Superficie : 100 m²
Durée des travaux : 6 mois
Fin des travaux : 12 août 2016
Pierre-Yves exerce le métier de bardeur et monteur de charpentes métalliques à des fins industrielles. Il a donc naturellement envisagé de construire son propre logement lorsqu’il a entendu parler de maisons en ossature métallique. Le couple s’est tourné vers la société Inovah, spécialisée dans le domaine, pour toute la maîtrise d’œuvre du projet, mais souhaitait réaliser le chantier de ses propres mains.
« Lorsque nous avons rencontré le maître d’œuvre, il a tout de suite compris que mon ami s’y connaissait et a accepté que nous montions nous-mêmes la maison. Ce n’est pas donné à tout le monde, même aux personnes les plus bricoleuses, car il faut avoir des connaissances spécifiques pour le faire », raconte Idalie. Inovah s’est chargé des plans, de l’obtention du permis de construire, des fournitures et de leur acheminement, laissant toute la partie construction à Pierre-Yves. « Nous avons ainsi été en mesure d’économiser près de 30 000 euros. Au final, la maison nous a coûté 150 000 euros, hors terrain. »
Six versions ont été nécessaires pour obtenir les plans définitifs de la maison. Elle s’étend aujourd’hui sur près de 100 m² et comprend une suite parentale avec salle d’eau, une grande pièce à vivre rassemblant cuisine et salon et une buanderie au rez-de-chaussée, ainsi que deux chambres et une seconde salle d’eau à l’étage.
Qui habite ici : Idalie, Pierre-Yves et leurs deux enfants, Asia et Léo
Emplacement : Mûr-de-Bretagne, Côtes d’Armor
Budget : 150 000 euros, hors terrain
Superficie : 100 m²
Durée des travaux : 6 mois
Fin des travaux : 12 août 2016
Pierre-Yves exerce le métier de bardeur et monteur de charpentes métalliques à des fins industrielles. Il a donc naturellement envisagé de construire son propre logement lorsqu’il a entendu parler de maisons en ossature métallique. Le couple s’est tourné vers la société Inovah, spécialisée dans le domaine, pour toute la maîtrise d’œuvre du projet, mais souhaitait réaliser le chantier de ses propres mains.
« Lorsque nous avons rencontré le maître d’œuvre, il a tout de suite compris que mon ami s’y connaissait et a accepté que nous montions nous-mêmes la maison. Ce n’est pas donné à tout le monde, même aux personnes les plus bricoleuses, car il faut avoir des connaissances spécifiques pour le faire », raconte Idalie. Inovah s’est chargé des plans, de l’obtention du permis de construire, des fournitures et de leur acheminement, laissant toute la partie construction à Pierre-Yves. « Nous avons ainsi été en mesure d’économiser près de 30 000 euros. Au final, la maison nous a coûté 150 000 euros, hors terrain. »
Six versions ont été nécessaires pour obtenir les plans définitifs de la maison. Elle s’étend aujourd’hui sur près de 100 m² et comprend une suite parentale avec salle d’eau, une grande pièce à vivre rassemblant cuisine et salon et une buanderie au rez-de-chaussée, ainsi que deux chambres et une seconde salle d’eau à l’étage.
1. Le terrassement du terrain
L’aventure commence le 1er février 2016 avec l’arrivée des maçons pour le terrassement. « L’intervention de professionnels était indispensable pour cette étape du chantier. C’est l’une des seules choses que mon mari n’a pas réalisées de ses mains », explique Idalie.
L’aventure commence le 1er février 2016 avec l’arrivée des maçons pour le terrassement. « L’intervention de professionnels était indispensable pour cette étape du chantier. C’est l’une des seules choses que mon mari n’a pas réalisées de ses mains », explique Idalie.
2. Les fondations de la maison
Le terrassement achevé, les maçons ont posé les douze plots d’ancrage de la maison. « Il leur a fallu entre deux et trois jours pour le faire, au bout desquels nous nous sommes aperçus que les ancrages n’avaient pas été posés au bon endroit », se souvient Idalie. La maison devait effectivement se trouver à 3 mètres du terrain voisin pour respecter le Plan Local d’Urbanisme, or les plots n’étaient qu’à 1,5 mètre. « Heureusement que nous nous sommes rendu compte de cette erreur à temps et que nous avons pu faire reculer les ancrages avant de passer l’étape suivante. » Dix jours ont ensuite été nécessaires au séchage du béton, avant que le couple ne soit en mesure de commencer les travaux, le 12 février 2016.
À partir de ce jour, Pierre-Yves a pris le relais et a mis lui-même sa maison hors d’eau et d’air. Pendant quatre mois, il a consacré tous ses week-ends à l’avancée des travaux, tout en poursuivant son emploi quatre jours par semaine. « Qu’il pleuve ou qu’il vente, il était sur le chantier du vendredi et dimanche. »
Le terrassement achevé, les maçons ont posé les douze plots d’ancrage de la maison. « Il leur a fallu entre deux et trois jours pour le faire, au bout desquels nous nous sommes aperçus que les ancrages n’avaient pas été posés au bon endroit », se souvient Idalie. La maison devait effectivement se trouver à 3 mètres du terrain voisin pour respecter le Plan Local d’Urbanisme, or les plots n’étaient qu’à 1,5 mètre. « Heureusement que nous nous sommes rendu compte de cette erreur à temps et que nous avons pu faire reculer les ancrages avant de passer l’étape suivante. » Dix jours ont ensuite été nécessaires au séchage du béton, avant que le couple ne soit en mesure de commencer les travaux, le 12 février 2016.
À partir de ce jour, Pierre-Yves a pris le relais et a mis lui-même sa maison hors d’eau et d’air. Pendant quatre mois, il a consacré tous ses week-ends à l’avancée des travaux, tout en poursuivant son emploi quatre jours par semaine. « Qu’il pleuve ou qu’il vente, il était sur le chantier du vendredi et dimanche. »
3. Le montage de l’ossature
L’ossature et les panneaux de bardage ont été livrés directement sur le terrain. Aidé de quatre de ses collègues, Pierre-Yves a monté la charpente métallique de la maison en deux jours seulement. « Nous avions peu de temps pour réaliser cette étape car nous avions loué un bras télescopique et une nacelle pour le week-end. Cela nous avait coûté 1 000 euros et nous ne voulions pas dépenser plus. »
La météo pluvieuse n’a pas simplifié la tâche des quatre hommes, qui ont dû travailler sur un terrain boueux. « Le bras télescopique s’est embourbé et nous avons perdu du temps, mais ils ont tout de même réussi. »
L’ossature et les panneaux de bardage ont été livrés directement sur le terrain. Aidé de quatre de ses collègues, Pierre-Yves a monté la charpente métallique de la maison en deux jours seulement. « Nous avions peu de temps pour réaliser cette étape car nous avions loué un bras télescopique et une nacelle pour le week-end. Cela nous avait coûté 1 000 euros et nous ne voulions pas dépenser plus. »
La météo pluvieuse n’a pas simplifié la tâche des quatre hommes, qui ont dû travailler sur un terrain boueux. « Le bras télescopique s’est embourbé et nous avons perdu du temps, mais ils ont tout de même réussi. »
D’autres problèmes sans gravité ont rythmé la vie du chantier, mais les professionnels ont usé de leurs connaissances pour les résoudre sans difficulté. « Des trous étaient par exemple percés aux mauvais endroits et nous avons dû utiliser une perceuse spéciale pour les refaire avec précision. »
Deux jours après la livraison des matériaux, toute l’ossature de la maison était montée. La fine équipe a même eu le temps de hisser les plaques de toiture à l’étage tant qu’elle avait le bras télescopique à sa disposition.
Deux jours après la livraison des matériaux, toute l’ossature de la maison était montée. La fine équipe a même eu le temps de hisser les plaques de toiture à l’étage tant qu’elle avait le bras télescopique à sa disposition.
4. La dalle en béton
La semaine suivante, les maçons sont revenus pour placer les réseaux, soit les tuyaux en PVC bleus, verts et rouges que l’on aperçoit sur la photo, et couler la dalle en béton fibré. « Dans le cas de maisons traditionnelles, la dalle doit être coulée avant le montage de la structure, mais ce n’est pas le cas pour les ossatures métalliques. » Le béton fibré a l’avantage de ne pas nécessiter d’armature pour une mise en place plus rapide. « De plus, il sèche plus vite que les autres types de béton. C’est très intéressant alors qu’il faut généralement attendre 21 jours pour marcher sur la dalle d’une maison traditionnelle », précise Idalie. Le week-end suivant l’intervention des maçons, le couple a pu entamer la couverture du bâtiment.
La semaine suivante, les maçons sont revenus pour placer les réseaux, soit les tuyaux en PVC bleus, verts et rouges que l’on aperçoit sur la photo, et couler la dalle en béton fibré. « Dans le cas de maisons traditionnelles, la dalle doit être coulée avant le montage de la structure, mais ce n’est pas le cas pour les ossatures métalliques. » Le béton fibré a l’avantage de ne pas nécessiter d’armature pour une mise en place plus rapide. « De plus, il sèche plus vite que les autres types de béton. C’est très intéressant alors qu’il faut généralement attendre 21 jours pour marcher sur la dalle d’une maison traditionnelle », précise Idalie. Le week-end suivant l’intervention des maçons, le couple a pu entamer la couverture du bâtiment.
5. La couverture
Les panneaux en métal précédemment hissés au premier niveau étaient prédécoupés selon les plans de la maison. La toiture a donc pu être réalisée en un week-end. Elle est soutenue par une poutre qui traverse l’étage dans sa largeur et par les croix de saint André présentes dans les murs. Aussi appelées contreventements, ces dernières assurent la stabilité globale de l’ouvrage et évitent l’utilisation de murs porteurs.
Avant de les positionner, le couple a calculé l’emplacement de toutes les fenêtres et ouvertures de la maison. Par exemple, sur la gauche de l’étage, l’une de ces croix est basse pour laisser la place à une fenêtre panoramique dans la chambre d’Asia, la fille d’Idalie. « Une des parois ne comporte pas de croix. Nous l’avons fait volontairement au cas où nous souhaitions agrandir la maison un jour, et donc créer une ouverture supplémentaire », ajoute la mère de famille.
Les panneaux en métal précédemment hissés au premier niveau étaient prédécoupés selon les plans de la maison. La toiture a donc pu être réalisée en un week-end. Elle est soutenue par une poutre qui traverse l’étage dans sa largeur et par les croix de saint André présentes dans les murs. Aussi appelées contreventements, ces dernières assurent la stabilité globale de l’ouvrage et évitent l’utilisation de murs porteurs.
Avant de les positionner, le couple a calculé l’emplacement de toutes les fenêtres et ouvertures de la maison. Par exemple, sur la gauche de l’étage, l’une de ces croix est basse pour laisser la place à une fenêtre panoramique dans la chambre d’Asia, la fille d’Idalie. « Une des parois ne comporte pas de croix. Nous l’avons fait volontairement au cas où nous souhaitions agrandir la maison un jour, et donc créer une ouverture supplémentaire », ajoute la mère de famille.
6. Les menuiseries extérieures
Les menuiseries extérieures sont en bois pour des raisons de budget et d’efficacité de mise en place. « Nous aurions pu les faire en acier, mais le bois est moins cher et plus facile à manier. De plus, on ne le voit pas sur le résultat final », explique Idalie.
Livré sur le chantier en grands morceaux de 4 mètres de long et d’épaisseurs différentes, le bois a été découpé sur mesure par Pierre-Yves avant d’être posé sur les murs dotés d’ouvertures. « C’est un travail très minutieux qu’il faut réaliser au millimètre près. On ne peut pas se permettre d’avoir un trou de 1,2 mètre si la fenêtre fait 1,1 mètre, et inversement. Il fallait aussi prévoir l’emplacement des volets roulants, que nous avons voulus à l’intérieur de la maison. » Un week-end supplémentaire a été nécessaire à la pose des menuiseries.
Les menuiseries extérieures sont en bois pour des raisons de budget et d’efficacité de mise en place. « Nous aurions pu les faire en acier, mais le bois est moins cher et plus facile à manier. De plus, on ne le voit pas sur le résultat final », explique Idalie.
Livré sur le chantier en grands morceaux de 4 mètres de long et d’épaisseurs différentes, le bois a été découpé sur mesure par Pierre-Yves avant d’être posé sur les murs dotés d’ouvertures. « C’est un travail très minutieux qu’il faut réaliser au millimètre près. On ne peut pas se permettre d’avoir un trou de 1,2 mètre si la fenêtre fait 1,1 mètre, et inversement. Il fallait aussi prévoir l’emplacement des volets roulants, que nous avons voulus à l’intérieur de la maison. » Un week-end supplémentaire a été nécessaire à la pose des menuiseries.
7. La pose des bavettes
Les bavettes constituent la base du bardage. Elles doivent être posées avec une grande précision, car tous les panneaux reposent dessus. Composées de feuilles d’acier déjà pliées, elles faisaient une longueur de 5 mètres quand le couple les a reçues. Tous les angles de la maison ont donc été réalisés par Pierre-Yves. « Il fallait être attentif à la découpe de l’acier car le matériau peut rouiller. Les coupes ont donc été faites d’une manière spéciale pour n’obtenir que des angles pleins sur toutes les ouvertures. »
Les bavettes sont collées entre elles avec du silicone, qui permet également de rendre la structure étanche. « Il ne faut pas poser le silicone quand il pleut. Mon ami faisait donc les découpes pendant les averses et nous profitions des éclaircies pour installer les bavettes. » Ce manège a duré plusieurs week-ends pour couvrir tout le rez-de-chaussée. « Il n’y a pas besoin de mettre des bavettes à l’étage car les panneaux de bardage sont posés sur ceux du niveau inférieur. »
Les bavettes constituent la base du bardage. Elles doivent être posées avec une grande précision, car tous les panneaux reposent dessus. Composées de feuilles d’acier déjà pliées, elles faisaient une longueur de 5 mètres quand le couple les a reçues. Tous les angles de la maison ont donc été réalisés par Pierre-Yves. « Il fallait être attentif à la découpe de l’acier car le matériau peut rouiller. Les coupes ont donc été faites d’une manière spéciale pour n’obtenir que des angles pleins sur toutes les ouvertures. »
Les bavettes sont collées entre elles avec du silicone, qui permet également de rendre la structure étanche. « Il ne faut pas poser le silicone quand il pleut. Mon ami faisait donc les découpes pendant les averses et nous profitions des éclaircies pour installer les bavettes. » Ce manège a duré plusieurs week-ends pour couvrir tout le rez-de-chaussée. « Il n’y a pas besoin de mettre des bavettes à l’étage car les panneaux de bardage sont posés sur ceux du niveau inférieur. »
8. Le montage du bardage
Le montage du bardage est une étape conséquente des travaux, alors qu’il permet de fermer la maison. Les panneaux de la marque Kingspam proviennent du Royaume-Uni et constituent l’isolation extérieure du bâtiment. Ils sont composés de deux feuilles d’acier reliées entre elles par une mousse polyuréthane très compacte. Livrés prédécoupés et numérotés, les panneaux s’imbriquent les uns dans les autres comme du parquet et se vissent à la structure.
L’assemblage du bardage est une étape assez longue du chantier, qui s’est étendue sur de nombreux week-ends. « Si les cinq premiers panneaux, au rez-de-chaussée, ont été posés en trois quarts d’heure, cela a pris plus de temps pour les autres. Il fallait les acheminer à leur emplacement précis avec une corde sans les faire se chevaucher, pour éviter les rayures. Ce n’était vraiment pas simple car le panneau le plus lourd faisait 105 kilos ! »
Le montage du bardage est une étape conséquente des travaux, alors qu’il permet de fermer la maison. Les panneaux de la marque Kingspam proviennent du Royaume-Uni et constituent l’isolation extérieure du bâtiment. Ils sont composés de deux feuilles d’acier reliées entre elles par une mousse polyuréthane très compacte. Livrés prédécoupés et numérotés, les panneaux s’imbriquent les uns dans les autres comme du parquet et se vissent à la structure.
L’assemblage du bardage est une étape assez longue du chantier, qui s’est étendue sur de nombreux week-ends. « Si les cinq premiers panneaux, au rez-de-chaussée, ont été posés en trois quarts d’heure, cela a pris plus de temps pour les autres. Il fallait les acheminer à leur emplacement précis avec une corde sans les faire se chevaucher, pour éviter les rayures. Ce n’était vraiment pas simple car le panneau le plus lourd faisait 105 kilos ! »
L’utilisation d’une scie spéciale est indispensable pour découper les panneaux aux endroits des ouvertures. Elle tourne à une vitesse moins importante qu’une scie circulaire pour ne pas chauffer l’acier et éviter tout risque de rouille. Comme pour le reste, les coupes ont dû être réalisées au millimètre près.
Lors de cette étape, toute la famille a mis la main à la pâte et a contribué au bon déroulement du projet. « Tous les panneaux de bardage étaient protégés avec du plastique et ma fille s’est beaucoup amusée à tous les retirer pour dévoiler les couleurs de la maison », décrit Idalie. Le couple avait aussi le choix entre le rose, le jaune, le bleu et le vert, mais trouvait ces couleurs trop excentriques. Il a donc opté pour du blanc au rez-de-chaussée et du gris anthracite à l’étage.
Lors de cette étape, toute la famille a mis la main à la pâte et a contribué au bon déroulement du projet. « Tous les panneaux de bardage étaient protégés avec du plastique et ma fille s’est beaucoup amusée à tous les retirer pour dévoiler les couleurs de la maison », décrit Idalie. Le couple avait aussi le choix entre le rose, le jaune, le bleu et le vert, mais trouvait ces couleurs trop excentriques. Il a donc opté pour du blanc au rez-de-chaussée et du gris anthracite à l’étage.
9. Le raccordement
Une fois la maison fermée par les panneaux métalliques, le couple a fait revenir les maçons pour effectuer tous les raccordements. « Les tuyaux étaient déjà posés à l’intérieur de la maison, mais il fallait finaliser les réseaux en les raccordant aux arrivées situées à l’entrée du terrain », explique Idalie.
Une fois la maison fermée par les panneaux métalliques, le couple a fait revenir les maçons pour effectuer tous les raccordements. « Les tuyaux étaient déjà posés à l’intérieur de la maison, mais il fallait finaliser les réseaux en les raccordant aux arrivées situées à l’entrée du terrain », explique Idalie.
10. L’installation des fenêtres
Une fois le bardage terminé, le couple a pu se lancer dans l’installation des fenêtres. Idalie et Pierre-Yves ont entamé cette étape à deux pour les petites ouvertures, avant de se faire aider d’un ami pour les baies vitrées. Deux étaient à monter, l’une de 4 mètres et l’autre d’un peu plus de 2 mètres. « C’est à ce moment-là que l’on se rend compte de l’importance de la découpe des panneaux et des pliages selon la taille des ouvertures. Une erreur aurait pu avoir de lourdes conséquences à cette étape et le rendu n’aurait pas été propre et soigné », raconte Idalie.
Une fois le bardage terminé, le couple a pu se lancer dans l’installation des fenêtres. Idalie et Pierre-Yves ont entamé cette étape à deux pour les petites ouvertures, avant de se faire aider d’un ami pour les baies vitrées. Deux étaient à monter, l’une de 4 mètres et l’autre d’un peu plus de 2 mètres. « C’est à ce moment-là que l’on se rend compte de l’importance de la découpe des panneaux et des pliages selon la taille des ouvertures. Une erreur aurait pu avoir de lourdes conséquences à cette étape et le rendu n’aurait pas été propre et soigné », raconte Idalie.
Mise hors d’eau et d’air, la maison était prête à passer le test intermédiaire d’infiltrométrie. Une société s’est alors rendue sur le chantier pour vérifier l’étanchéité à l’air de la construction, en projetant une mousse verte dans tous les angles intérieurs. « Ce n’est pas obligatoire à ce stade du chantier, mais nous voulions identifier les éventuelles fuites avant de faire l’isolation intérieure pour pouvoir les boucher avec la laine de verre au cas où. » La maison a passé ce premier test avec brio, obtenant un indicateur de 0,37 m³/h/m². Ce dernier doit être compris entre 0,2 et 0,6 pour être en accord avec la RT 2012.
La mise hors d’eau et d’air de la maison représente une étape symbolique dans le processus de construction d’une maison. « Nous avons enfin pu fermer notre porte à clé. Nous n’étions tellement pas habitués que le lendemain mon ami est parti sur le chantier en oubliant ses clés », s’amuse Idalie. C’est à partir de ce moment que la mère de famille a commencé à se projeter dans son nouveau logement, imaginant les pièces et aménagements… Mais cela est une autre histoire !
Source : www.houzz.fr